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Qualité de l’eau Des prairies oui, mais bien gérées
Le rôle des prairies dans la régulation des pollutions diffuses est reconnu. Un rôle tampon renforcé par celui des bords de prairies, rappelle Chantal Gascuel-Odoux de l’Inra de Rennes. Cependant une mauvaise gestion des prairies peut avoir l’effet inverse et « transformer les prairies en sources de pollution diffuse », affirme la spécialiste. Explications.
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« Un paysage présente un effet tampon si la charge de l’effet polluante baisse de l’entrée à la sortie », explique Chantal Gascuel-Odoux de l’Inra de Rennes : « Un concept de zone tampon qui s’applique parfaitement aux dispositifs enherbés et aux prairies ».
Une bonne gestion des prairies et l'hétérogénéité du paysage améliorent la capacité tampon des prairies, conclut Chantal Gascuel-Odoux (© BC - Web-agri) |
De même la gestion des prairies peut engendrer des sources de pollution. La spécialiste distingue ainsi les prairies pâturées qui induisent la « présence de contaminants fécaux ». « Le chargement animal fort et récurrent peut induire des stocks de phosphore dans les sols ».
Les prairies temporaires aussi, de part leur caractère temporaire, « impliquent une grand sensibilité au transfert d’eau et d’éléments associés ». De même, « les abreuvements directs d’animaux dans les cours d’eau peuvent être par destruction des berges, sources de matières en suspension et de sédimentation dans les cours d’eau ».
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